Guignol

Un grand moment que celui-là ... sauf que cette fois-ci n'était pas Guignol qui l'on croyait.

Replaçons la scène dans le contexte : on a ressorti le théâtre, on a 7 marmots et faut trouver un scénario avec ce que l'on a comme marionettes. Sur une idée originale de la Grenouille et de la belle soeur on se dit que le patissier à l'air débile n'a qu'à tomber amoureux de l'indienne (qu'à pas l'air plus inteligente que ça), que l'affreux est un sorcier jaloux qui la transforme en agneau pour qu'elle se fasse manger par le loup. Le patissier ayant vent de l'histoire sauve l'agneau et demande de l'aide à la bonne fée (heureusement qu'on avait une Barbie) qui la délivre du mauvais sort et punit le méchant.

Ca c'était le principe. Le plus drôle a consisté à faire raconter cette histoire par le Crapaud et son frère qui nous ont truffé la saynète de références à des publicités, nous l'ont refaite en chantant "cochique dans les prés" d'une voix de fausset et de commentaires 2ème degré visant un public averti. Mais le meilleur c'est que comme ils ne voyaient pas ce qu'ils jouaient et que les marionnettes étaient trop étroites pour mettre une main d'adulte, ils ne pouvaient pas se rendre compte que la patissier bandait comme un taureau et que le loup avait vraiment l'air de prendre l'agneau par derrière ...

Que les puristes de Guignol nous pardonnent, c'était vraiment un grand moment.